mardi 22 juillet 2014

Armées françaises : des capacités à la hauteur des ambitions ? Débat sur France 24


En débat avec la sénatrice Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre et membre de la commission de défense et des affaires étrangères sur l'évolution des capacités de nos forces armées.

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8 commentaires:

  1. Comme dit le proverbe, "quand on a un marteau, tous les problèmes sont des clous. Quand on n'a pas de marteau, on ignore les clous".
    Visiblement, l'essentiel bien compris en haut lieu c'est préservation des industriels de défense + anti terrorisme, pas capacité à gérer la totalité du spectre de missions imaginables.
    Faudrait envoyer des bouquins sur la guerre des Malouines à nos politiques.

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  2. Il doit être inscrit dans le gène français l'impréparation à la guerre. En 14, l'artillerie lourde faisait défaut en 40 la doctrine n'était pas bonne. Paraphrasant Gary Lineker, je dirais qu'à la guerre les français commencent par perdre la guerre pour à la fin finir, quand même, à s'asseoir à la table des vainqueurs.

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    1. Et moi je dirais que l'électeur français de base commence par déblatérer contre son propre pays, pour à la fin, quand même, venir réclamer sa petite subvention.

      Et que c'est plutôt cela le problème à résoudre.

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  3. Je ne déblatère pas. Mais bien souvent le schéma est identique. Des esprits lucides constatent l'évidence mais rien ou si peu ne bouge. Puis vient le temps delà déconvenue pour provoquer le sursaut. Des exemples d'engagements récents peuvent étayer mon propos mais ce n'est pas le lieu pour les exposer (ou déblateter).

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  4. Alors que l'ensemble de l'armée reste tapie dans les tranchées à attendre que le boulet des réformes lui explose une nouvelle fois à la gueule. Monsieur Goya, tel le lieutenant courageux de 14-18 est sorti de la tranchée sabre au clair. Respect.

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  5. Un scandale de réduire les budgets de défense !
    Ce n'est pas en ne payant pas sa prime d'assurance (voiture, maison, ...) que l'on gère une bonne réduction des dépenses publiques et de son endettement !
    "Toujours en retard d'une guerre", la spécialité française !

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    1. L'image est parlante mais hors de propos. Assurer sa maison ou sa voiture permet, une fois ladite maison ou voiture cassée, de la réparer. A ma connaissance, la défense s'évertue, tant bien que mal, à éviter la casse. Quant à réparer...

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  6. Le manque de moyens de l'armée française est indéniable, ainsi que la baisse moyenne du niveau liée à la fin de la conscription et au fait que l'armée attire soit des patriotes (quel que soit leur niveau, et il peut être très élevé) soit des laissés pour compte (au niveau souvent très bas). Cependant, certaines opérations laissent pointer un manque de connaissance du terrain. Au premier rang desquelles Sangaris : tenir Bangui suppose de l'alimenter et le camp de Bouar était autrefois là pour sécuriser l'alimentation de Bangui qui vient du Cameroun et emprunte la route "des camions" qui passe justement par Bouar et Bossangoa. Elle reste aujourd"hui sous le contrôle des Islamistes et des coupeurs de routes parce que nous ne disposerions pas de la trentaine de VAB et Sagaie et de la trentaine de sections qui permettraient de tenir cette route (avec un soutien héliporté minimum). C'est la raison pour laquelle Bangui reste instable puisque alimentée chaque jour par un unique gros porteur du PAM qui apporte les 45 tonnes de vivres minimums.
    Pour mémoire, les Soudanais (et les Tchadiens...) de la Séléka ont agit avec feu orange français et lorsque Paris a réalisé l'ampleur du désastre, nous avons porté la guerre civile jusque dans Bangui (pensant y réinstaller au pouvoir l'abruti Bozizé) : cela a entraîné l'élimination des commerçants Haoussa et la fin de l'alimentation de Bangui pas leurs soins. Tant que nous n'aurons pas réussi à alimenter librement Bangui, nous ne contrôlerons rien, et c'est une question de quelques centaines d'hommes : c'est donc possible même dans l'état actuel de nos finances publiques.

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